mercredi 30 avril 2014

Changer c'est s'ouvrir à de nouvelles idées, aux idées des Autres, du Monde de l'Europe...

J'observe attentivement les tractations et mouvements visant au rachat partiel majeur d'un grand groupe industriel nommé ALSTOM, un ancien client quand j'étais chez CALBERSON Int'l, aujourd'hui GEODIS.
General Electric - G.E est un groupe très présent en France, dirigé par Clara Gaymard, une Femme reconnue parmi les 50 plus influentes de la planète.

J'ai vendu et co-organisé le transport pour ALSTOM et filiales, de pièces détachées de navires depuis Saint Nazaire, des composants de centrales nucléaires destinés à la Chine... J'ai aussi transporté pour G.E, des composants précieux du CFM56.

Je reste émerveillé par la technologie et la qualité du TGV, une qualité, une sécurité reconnue, enviée dans le Monde entier...

A l'heure où la crise bat son plein en France, il est temps de penser notre pays et nos affaires à l'heure de la planète et du business mondialisé, décomplexé. D'ailleurs de quel complexe souffrons nous encore?**
Notre affreux complexe de supériorité est si ridicule aujourd'hui, il nous a bel et bien desservi, quand la Chine s'est éveillée, nous nous sommes endormis.

Pourtant, nous avons des produits rares, une histoire riche (qui peut s'appauvrir si nous ne construisons pas un avenir plus glorieux) nés de la passion et de l'intelligence individuelle et collective que nous savons exprimer et imposer quand nous sommes conquérants et volontaires pour le Client où qu'il soit.

Que ferions nous sans l'euro... cet euro qui n'est en aucun cas un souci pour l'Allemagne leader mondial de l'exportation, pas plus que le Franc Suisse ne pénalise la triomphale industrie helvétique ! Un € surévalué pénalise l'export par rapport au Yuan, à US$ sous-évalué, c'est une dévaluation compétitive forme de guerre économique, pratiquée par le Japon et le JPY.
Si l'euro protège les entreprises européennes d'une guerre monétaire entre européens, il met aussi en évidence les déficits de compétitivité !!

Je suis consterné et las quand je subis l'attitude timorée de clients à qui je propose de développer leurs affaires en Chine, Turquie et Amérique Latine et autres pays en forte croissance... (je connais des Mexicains, Turcs, Russes, Chinois, Japonais, Russes, - tous francophones, aimant la France...) capables de faire connaitre intelligiblement toute cette production  et ingénierie française qui a beaucoup d'atouts.


Changer, penser un développement international,
c'est ce dont nous avons terriblement besoin, pour redresser le pays avec ses entreprises capables de créer des emplois pour tous, formés opérationnels et compétents, jeunes et séniors, sans discrimination.

La richesse c'est la diversité, l'échange culturel multi-forme, la transdisciplinarité créative... et des produits compétitifs qui se vendent parce qu'ils correspondent aux attentes tendances et envies des consommateurs.
CQFD

OUI à l'Europe,

qui doit harmoniser la vie économique
et sociale, fiscale des Européens


**Communiqué de Presse de la CGPME - mercredi 30 avril 2014

Elections européennes : J-26 - La CGPME s'engage !

Les PME ont besoin de l’Europe. Malgré les inquiétudes nées de la crise économique, de la réciprocité insuffisante dans les règles du commerce international, de l’absence d’harmonisation sociale et fiscale d’une politique de concurrence pas toujours perçue comme un vecteur de progrès, l’Europe c’est aussi des réalisations irremplaçables pour nos entreprises.

L’Union européenne (UE) est une zone d’influence économique sans laquelle notre pays resterait dramatiquement isolé pour faire face à la mondialisation. Pour les entreprises, des avancées concrètes ont été obtenues : Small Business Act pour l’Europe, programme COSME pour la compétitivité des entreprises et les PME, brevet unitaire européen, lancement de l’Union bancaire avec l’instauration d’une garantie des dépôts, accord sur la directive d’exécution « détachement des travailleurs », programme HORIZON 2020 consacré à l’innovation et dont 8 milliards sont dédiés aux PME, mesures PME dans les directives « marchés publics ».

De son côté, l’Europe a besoin des PME car elles constituent un vecteur de croissance en capacité de garantir son avenir. Des politiques sectorielles essentielles pour la compétitivité des PME comme l’innovation, le développement durable et l’économie verte, l’énergie, le numérique et bien sûr une politique industrielle ambitieuse doivent venir compléter le marché unique. La vulnérabilité de la zone euro doit être corrigée et les PME ont besoin d’être boostées pour gagner le défi de la compétitivité...


Article complet et liens
http://www.cgpme.fr/communiques/voir/1604/elections-europeennes-j-26-la-cgpme-s-engage